sexta-feira, 22 de fevereiro de 2019

"Mariguella: O único macho do PCB..."

Encontrei o mendigo K nesta sexta-feira caminhando sem rumo pelo Campus da UnB. Estava visivelmente entusiasmado com um livreto publicado em 2005 que acabara de ler , com o titulo: Os 10 maiores terroristas. Na capa, o Bin Laden.
Entre os 10, não sei qual foi o critério para definir a ordem, Mariguella estava   em segundo lugar, antecedido por Gavrilo Princip, aquele garoto sérvio que em 1914 assassinou o arquiduque Francisco Ferdinando, fato que detonou a Primeira Guerra Mundial...
A respeito de Mariguella, depois de mencionar o filme que acaba de ser feito sobre sua vida e de exibir-me a foto mais conhecida dele,  falou com uma certa ironia e orgulho: Esse aí, os que o conheceram dizem que era o único macho do PCB. Seu manual de guerrilha urbana foi traduzido em quase todos os países e inspirou além do grupo alemão Baader-Meinhof, os Brigadas Vermelhas da Itália. Olhou-me de maneira quase ameaçadora e perguntou: Conhece a obra de algum professor ou de algum doutor brasileiro que tenha sido traduzida na Alemanha ou na Itália?
E era filho de um anarquista italiano de nome Augusto e de uma mãe baiana de nome Maria Rita...
Fez um longo silêncio e foi mostrando-me os outros terroristas por ordem: Abimael Guzmán (Sendero Luminoso); Abu Nidal (Palestina); Andreas Baader (Baader Meinhof); Leila Khaled (Palestina). Respirou fundo e colocou-me diante dos olhos a foto da moça agarrada a um fuzil. Carlos Chacal (Venezuela); Patty Hearst (California); Bin Laden (Saudita) e em último lugar Timothy McVeigh (USA).
Fez um silêncio estranho, baixou a cabeça e murmurou para um interlocutor imaginário: loucos ou idealistas cada um tentou, a sua maneira, mudar a  marcha, o fôlego e o rumo da tropa. Suas reivindicações são reivindicações que normalmente
  o mundo inteiro vem fazendo há séculos.... Sem êxito. O que causa espanto são suas estratégias e seus métodos para chegar ao que desejam...
Mas, no fundo, a civilização deve entender que as bombas, as armas, as balas e os atentados são a evolução do chicote com o qual Cristo expulsou os vendilhões do templo... 

quarta-feira, 20 de fevereiro de 2019

Quando os mentirosos chamam de mentirosos aos mentirosos... (Friedhelm Moser)


Ou... Tem que ter muito saco e ser muito cínico, demagogo e masoquista para posicionar-se "ideológica" e partidariamente neste momento melancólico de nossa proto-história! 
A patifaria e a vigarice da esquerda, a patifaria e a vigarice da direita e a patifaria e a vigarice do centro ficam se passando as chaves do cofre por debaixo dos panos enquanto os rebanhos desesperados, anestesiados e sem porvir, também envenenados pela patifaria e pela vigarice vigente, ficam gritando, torcendo,  esperneando e se atacando nas arquibancadas... (Descobri que a palavra vigarice vem de vigário!!!) 
Mentir para si mesmo ou mentir para a platéia? Eis a questão! 
Vai um Gessy Lever ou um Lavanda? Um Rexona ou um Nivea? Grita um camelô na entrada da feira. Na nova embalagem ou na embalagem antiga? De 80 ou de 90 ml? 
Eis aí a liberdade de escolha! O que chamam de consciência política e para alguns, até de livre arbítrio! Bah! Que situação esdrúxula e estrambólica! 
E, o pior: no horizonte, nenhum vestígio de oásis, só aquela miragem que quem já atravessou os mares ou os desertos conhece... 
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O mendigo K que estava fazendo um retiro no meio do cerrado apareceu com um cartaz de meio metro nos ombros onde havia um pensamento de Bakunin: "Todo ser viviente lucha por la prosperidad y por la libertad, y ni siquiera es necesario ser un hombre, sino que basta con ser un animal para odiar a su opresor. Así, pues, hay que recurrir a otras razones para explicar la larga paciencia de las masas..."

terça-feira, 19 de fevereiro de 2019

Enquanto isso 1...


Insultos e antisemitismo na França: o filósofo Alain Finkielkraut, autor de a Nova desordem amorosa, é chamado de 'sionista sujo e de merda'... nas manifestações de anteontem em Paris... (Ver Libération)


Qu'entend-on sur la vidéo de l'altercation entre Finkielkraut et des gilets jaunes"?





Alain Finkielkraut lors de la manifestation des gilets jaunes à Paris, samedi.
Alain Finkielkraut lors de la manifestation des gilets jaunes à Paris, samedi. Photo Denis Allard pour Libération

Sortant d'un taxi dans le XIVe arrondissement, le philosophe Alain Finkielkraut a été traité de «sale sioniste de merde» et de «fasciste» par un groupe de gilets jaunes. 

Question posée par Mr Propagande le 17/02/2019
Bonjour,
Nous avons reformulé votre question initiale: «Pourriez-vous vérifier le son de la vidéo où Alain Finkielkraut se fait insulter ? Benjamin Griveaux affirme avoir entendu «sale juif», mais de très nombreuses personnes entendent «Palestine» et non «sale juif».»
Votre question porte sur des images filmées par le journaliste indépendant Charles Baudry et par Yahoo Actualités, dans lesquelles le philosophe français Alain Finkielkraut est pris à partie et insulté par des manifestants lors de la manifestation parisienne des gilets jaunes du 16 février 2019. La scène a lieu à l’angle du boulevard du Montparnasse et de la rue Campagne-Première, dans le 14e arrondissement.
Ces deux vidéos filmées sous deux angles différents permettent d’entendre le flot d’insultes visant l’académicien. 

«Sale sioniste de merde», «tu vas mourir», «rentre chez toi en Israël»

Dans la vidéo de Yahoo, filmée près d’Alain Finkielkraut, on entend distinctement un groupe d’hommes lui crier: «Barre-toi, sale sioniste de merde. Sale merde. Nique ta mère. Palestine. Homophobe de merde. T’es un raciste, casse-toi! Dégage fasciste. La France, elle est à nous. Sale enculé. Espèce de raciste. Espèce de haineux. T’es un haineux et tu vas mourir. Tu vas aller en enfer. Dieu, il va te punir. Le peuple va te punir. Nous sommes le peuple. Grosse merde. Tu te reconnaîtras. Espèce de sioniste. Grosse merde. Il est venu exprès pour nous provoquer. Taisez-vous!».
Dans celle de Charles Baudry, filmée de plus loin, on entend: «Facho! Palestine! Rentre chez toi… Rentre chez toi en Israël. Rentre chez toi en Israël. Antisémite. La France est à nous. Rentre à Tel-Aviv. T’es un haineux. Tu vas mourir. Nous sommes le peuple français. Rentre chez toi. Ici c’est la rue!»
La diffusion de cette agression a suscité un élan de solidarité en faveur d’Alain Finkielkraut sur internet et de la part de l’ensemble de la classe politique, certains rappelant dans leur condamnation de l’antisémitisme tout ce qui les oppose aux prises de positions conservatrices du philosophe.

Polémique autour de l’insulte «sale juif»

Au milieu de ces dénonciations de l’agression antisémite, d’autres, comme la directrice du Média, Aude Lancelin, ont contesté la version évoquée dans un tweet par le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui condamnait «la haine à l’état brut dans les rues de Paris contre Alain Finkielkraut hué aux cris de "sale Juif"». La journaliste l’accuse d’inventer «un nouveau mensonge gravissime pour faire monter la haine dans le pays», car, selon elle, l’insulte «sale juif» est «inaudible dans la vidéo» de Yahoo Actualités.
CheckNews a réécouté plusieurs fois les deux vidéos. Si certains pensent avoir identifié l’insulte «sale juif», elle ne nous apparaît pas distincte dans le bruit de la foule. Contacté par CheckNews, le journaliste Charles Baudry n’a pas été en mesure de confirmer ou de contester cette insulte précise: «Je n’ai rien entendu. On venait de se faire gazer. Il y avait énormément de bruit. J’ai vu Alain Finkielkraut dans la rue. Une manifestante lui souriait, lui serrait la main. Puis un groupe l’a pris à partie en l’insultant. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à filmer, mais je ne peux pas dire s’il s’est fait insulter de "sale juif". Il y avait trop de bruit.»

Finkielkraut dit ne pas avoir clairement entendu les injures

Interrogé sur cette agression sur LCI, dimanche matin dans l’émission Le Brunch de l’actu, le philosophe raconte aussi qu’il n’a pas clairement entendu les insultes lors de l’agression, et que «c’est plus net sur l’image que le moment où je l’ai vécu». Il explique s’être retrouvé dans la manifestation par hasard et non pas par provocation: «J’avais raccompagné ma belle-mère après un déjeuner au restaurant. Je suis sorti du taxi, rue Campagne-Première. Je voulais rentrer chez moi. Et en même temps je vois cette manifestation qui défile, donc je vais quand même regarder. J’étais pas là depuis une minute que j’ai été en effet pris à partie de manière très violente par des manifestants. Et qui criaient des choses que j’entendais mal et j’ai dû malgré moi rebrousser chemin». Le philosophe explique avoir été évacué par des policiers, et souligne le fait que «tout le monde n’était pas au diapason, mais la majorité des gens qui passaient, vraiment, me vouait une haine très antérieure au mouvement des gilets jaunes.» 
Concernant la polémique autour de l’insulte «sale juif», Alain Finkielkraut a déclaré sur LCI, que l’insulte de raciste le blessait davantage: «Le problème des Juifs aujourd’hui, la douleur qui leur est infligée, c’est qu’on les traite de raciste. Benjamin Griveaux a protesté en disant que j’avais été traité de sale juif. Je comprends très bien sa protestation, je suis ému par le témoignage de solidarité qu’il a manifesté, mais on ne m’a pas traité de sale juif. Et on ne m’a jamais traité de sale juif. En revanche, on me traite à chaque fois que je mets le nez dehors dans ce genre de manifestation, on me traite de sale raciste. […] Quand vous êtes traité de juif, vous pouvez redresser la tête et puis l’injure vous pouvez la porter comme une couronne, mais quand vous êtes traité de raciste, vous êtes tout d’un coup coupable du pire des crimes.» 
CheckNews a reçu de nombreuses questions sur cette agression, certains lecteurs nous demandant pourquoi l’insulte «sale sioniste» est présentée comme antisémite, alors qu’on peut très bien être contre le sionisme, c’est-à-dire contre l’idée d’un État juif, sans être contre le judaïsme et ceux qui le pratiquent. Quand Alain Finkielkraut, académicien et philosophe français, qui vit en France, est insulté en plein Paris par une foule qui le traite de «sale sioniste de merde», et qui l’invite à rentrer chez lui à Tel-Aviv en Israël, c’est parce qu’il est perçu comme juif. C’est d’ailleurs ainsi que Benoît Hamon a considéré l’insulte. Dans un tweet, le leader de Générations a condamné «sans aucune réserve ceux qui l’ont conspué, insulté et traité d’un «sale sioniste» qui voulait dire «sale juif». Et laissez la Palestine en dehors de cette violence antisémite gratuite».
Cordialement
Jacques Pezet



segunda-feira, 18 de fevereiro de 2019

Noticias sobre o chauvinismo... E sobre o complexo de vira-latas...

[Imóvel contemplo a lua e os outros pensam que sou cego]
Bashô

Na semana passada o país assistiu a um surto de chauvinismo depois que o Ministro da educação declarou que os brasileiros têm fama de, em viagens, virarem canibais e de roubar quinquilharias nos aviões e nos hotéis, e da Ministra Damaris sugerir a quem tem filhas pequenas que a melhor coisa a fazer é cair fora do país.
A comoção narcisista foi geral!
O chauvinismo explodiu no peito inflado dos nacionalistas!
Nossa! Que barbaridade! Como dizer isto de um povo tão amável, tão trabalhador e tão cordial? Resmungam em coro.
E a indignação foi geral, mesmo daqueles que têm filhos presos no exterior e daqueles que já roubaram taças de champagne, guardanapos ou garfos na Maison Rostang.
Todos fingem estar escandalizados com as declarações quase domésticas dos ministros, mas ninguém se atreveu a convidá-los para detalhar suas declarações. O que seria de fundamental importância já que como Ministros de Estado devem ter  dados e saber do que estão falando, não é verdade? Ele, deve ter a lista de brasileiros presos no exterior com os respectivos motivos, e ela, deve ter as estatísticas das meninas que no último semestre foram estupradas. 
Por que não ouví-los? 
Qual é o problema? 
É evidente que essa tentativa de não fazer contato consigo mesmo e de estar permanentemente se defendendo é um sintoma.
Não seria isto, no fundo, o que aquele dramaturgo que gostava de futebol costumava chamar de Complexo de vira latas?

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Chovinismo 

O chauvinismo, também conhecido coloquialmente como jingoismo, é a crença narcisista, perto da paranóia e da mitomania, que a própria coisa do país ou região a que pertence é a melhor em qualquer aspecto. O nome vem da comédia La cocarde tricolore dos irmãos Cogniard, onde um ator com o nome de Chauvin personifica um patriotismo exagerado. O chauvinismo resulta em um raciocínio falso ou paralogical, um etnocêntrico ou ídolo para a falácia. Na retórica, é um dos falsos argumentos que servem para persuadir a população através do uso de sentimentos, muitos deles exacerbados, em vez de promover razão e racionalidade. É geralmente usado por políticos, mídia e empresários para condicionar a formação das expectativas.



E Trotski teria realmente comido a Frida? Ou vice-versa?


domingo, 17 de fevereiro de 2019

A ironia: Um truque para "salvar-se"...


"IRONIA,  
verdadeira liberdade!  
És tu que me livras da ambição do poder, da escravidão dos partidos, da veneração da rotina, do pedantismo das ciências, da admiração das grandes personagens, das mistificações da política, do fanatismo dos reformadores, da superstição deste grande universo e da adoração de mim mesmo" 
P. J. PROUDHON

sábado, 16 de fevereiro de 2019

Enquanto isso...

A homofobia e a confusão de línguas...

BEM e MAL são preconceitos de Deus, murmurou a serpente.
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E a temática da homofobia entrou novamente em cena. 
Esta lá no supremo para que os ilustres juízes entre um chá de Vanilla Bourbon e uns biscoitos suíços decidam se a consideram crime ou não e se enxertam ou não uma nova frase na cartilha penal para que os homofóbicos sejam contidos, enjaulados, multados, proscritos, degredados, banidos ou coisa parecida. 
É quase inacreditável que aqueles 10 ou onze senhores que passaram grande parte de suas vidas decorando radicais e frases em latim, em italiano, em grego e até em alemão não tenham entendido ainda que uma fobia é um assunto que diz respeito bem mais ao submundo da  psiquiatria, da psicologia e da psicanálise do que ao submundo do judiciário...
 E que se um juiz tem a obrigação de saber que uma fobia é diferente de um medo, de uma ideologia, de um vício, de uma tara, de um preconceito e etc... com a devida vênia, querer criminalizar um transtorno psíquico é uma terrível insensatez! 
 Convenhamos: é hora dos juízes e dos homossexuais lembrarem que o mundo das fobias não se restringe apenas a  homofobia e a transfobia (fobia aos homossexuais e aos transexuais) e que os manuais psiquiátricos apontam uma centena de outras: fobia a gatos (ailurofobia); fobia a galinhas (aletrorofobia); fobia a homens (androfobia); fobia a si mesmo (autofobia); fobia à vida (biofobia); fobia à mulher (ginofobia); fobia a satã (satanofobia) etc, etc, etc, e que é um desvario querer criminalizar quem as sofre ou interditá-las com leis. 
Imaginem, por exemplo, os MM. juízes resolvendo considerar crime a ergofobia, que é a fobia ao trabalho. Ou a estigiofobia, que é a fobia ao inferno. Ridículo e insensato!


quinta-feira, 14 de fevereiro de 2019

O spray de pimenta, as armas de choque, os cacos de vidro e o fim do gozo sexual...


"O que existe de mais estúpido e reacionário do que a castidade? Do que a repressão sexual?

Um ilustre deputado esta propondo no Congresso Nacional que as mulheres tenham autorização para andar armadas com um spray de pimenta e com uma maquina de eletrochoque para proteger-se do desejo masculino. Quando é, afinal, que se voltará a gozar? 
Duvido que um sujeito saudável consiga ter desejo, ter uma ereção e um gozo pleno numa condição destas... sabendo que o objeto de seu desejo, armado até os dentes, numa crise de loucura e mesmo de paixão (que não são raras) possa enfiar-lhe pimenta no rabo e nos olhos e mais, disparar-lhe um raio nos neurônios. 
Uma imbecilidade completa e uma lógica de brutamontes! 
É evidente que se esta paranóica e estupidamente construindo uma barreira entre esses dois personagens e investindo ainda com mais rigor na frigidez e na impotência!. E que só os homens e as mulheres que não sabem o que é o gozo compactuarão com uma idiotice destas. 
É compreensível que nesse abismo de ignorância em que flutuamos, ninguém ainda tenha ouviu falar que é a sexualidade que da vitalidade a existência, que turbina todos os nossos sonhos, todas as nossas grandes aventuras e o funcionamento de nosso cérebro. Que sexo não é só para "fazer filhos", nem só para "fazer negócios" e nem só para gozar, - como pensam alguns energúmenos  - mas principalmente para regular nossos delírios e nossos hormônios, principalmente os que nos poupam da depressão... 
Mas é bom não ter muitas ilusões! Essa loucura e essa paranóia de alguns machos e de algumas fêmeas, com relação ao phalo e ao masculino vem de longe. Quem é que não se lembra daquela rainha prisioneira de Genghis Khan (1225) que o castrou colocando cacos de vidro na vulva?



Quarta, 13 de Fevereiro de 2019 - 13:40

Projeto quer liberar uso de spray de pimenta e arma de choque para mulheres 

Projeto quer liberar uso de spray de pimenta e arma de choque para mulheres 
Foto: Divulgação
O deputado federal Eduardo da Fonte (PP-PE) apresentou um projeto de lei para que mulheres possam adquirir spray de pimenta e armas de eletrochoque.

Segundo o jornal Estado de São Paulo, o texto assinala que o porte dos equipamentos é destinado somente a maiores de 18 anos, para “proteção pessoal”.

“Os estabelecimentos responsáveis pela comercialização de spray de pimenta e de armas de incapacitação neuromuscular (armas de eletrochoque) deverão manter, pelo prazo mínimo de 60 (sessenta) meses, banco de dados com o registro cadastral das adquirentes, que será encaminhado à Polícia Civil do respectivo Estado federado”, ressalta. 

quarta-feira, 13 de fevereiro de 2019

Boechat. O ateu que corre o risco de virar santo...







[Só há alguns fulgores na vida de um homem. Todo o resto são cinzas]
Jean Genet

A morte do camarada Boechat deixou todo mundo indignado, perturbado e de boca aberta! Ela é uma brusca lembrança de que a vida não vale... e de que é uma idiotice que pode pifar a qualquer momento. Não apenas por falta de manutenção das barragens, dos equipamentos elétricos e dos helicópteros... Morte a crédito! Aliás, onde está nosso Carnet?
E o mais transcendente dessa tragédia estúpida é a demonstração do afeto e do bem-querer que todo mundo investia no Boechat, apesar dele não pertencer a nenhuma das tóxicas confrarias religiosas vigentes e apesar de ser abertamente ateu. 
Fica evidente, mais uma vez, que o rebanho irracional, fanático e beato sabe que o é por pura debilidade, por falta de eixo, por solidão e por ausência de razão... e que é por isso que sempre que pode, investe e dedica seu "amor", sua admiração e até suas esperanças em alguém que tem o valor e a dignidade de ter fé apenas em si mesmo... 
Boechat não foi uma inspiração apenas para os rebanhos do jornalismo, da mídia e dos taxistas, - como dizem - ele inspirou também um publico imenso e anônimo que via nele um sujeito que tinha, além de dignidade, a certeza de que seu reino era deste mundo.  
Espero que seus colegas carolas, os poetas, os bispos e os hagiógrafos de outras laias, os cretinos em geral não queiram malandramente, incluí-lo na apostila dos santos!
Boa viagem, camarada! Esse mundo de merda não te fará falta! Talvez.., o tango e o vinho!!!

terça-feira, 5 de fevereiro de 2019

Sobreposição... e confusão de línguas...

"A publicidade é um cadáver que nos sorri..."
Oliviero Toscani




http://www.scielo.br/pdf/pe/v17n2/v17n2a15.pdf

sexta-feira, 1 de fevereiro de 2019

Brumadinho e a Escola de Frankfurt...




O dia em Brasília amanheceu uma maravilha! Com o sol meio amarelado cruzando as cortinas e inventando duas ou três novas cores antes de projetar-se na parede dos fundos onde sete ou oito máscaras mexicanas vigiam meu sono, meus pesadelos e meus passos há décadas. Viva México, mierda!!!
Reencontrei o mendigo K.
Como aqui em Brasília 90% das padarias poderiam ser processadas e acusadas pela Federação Cósmica dos Padeiros de assassinarem a história do panefício, duas ou três, supostamente francesas, fazem o maior sucesso e estão sempre lotadas de pequenos burgueses que vão diariamente ali, não apenas para ouvir La boheme, devorar uma baguete parisiene "feita com trigo que vem lá dos campos nevados da Alsácia", mas principalmente para manter viva a lembrança do exílio voluntário e praticar uma ou duas frases naquele idioma apreendido lá nos subúrbios dos subúrbios dos guetos de Versailles.
Foi ali, nos degraus de uma dessas patisseries que encontrei o camarada mendigo. Comia um pain au chocolat que o filho de algum burocrata, já super-nutrido, deixou propositadamente cair sob a mesa. A mãe fingiu não ver, puxou o cartão, pagou a conta, foi embora e a fúria estomacal do mendigo K, pelo menos por esta manhã, estava contida.
Antes que eu pedisse meu café veio confidenciar-me três ou quatro coisas, mas de forma bem sintética:
1. Para uma pessoa em estado maníaco, até as montanhas de dejetos de Brumadinho, no alvorecer, parecem uma coisa transcendente!
2. Parafraseando a um dos judeus da Escola de Frankfurt: depois de Brumadinho será difícil para os mineiros (e para qualquer um que tenha mais de 12 anos) continuar fazendo poesia!
A respeito das negociações do Estado, da policia, dos padres e das famílias dos mortos com a empresa que causou o desastre, recitou com cara de ceticismo e com um entusiasmo quase revolucionário: Não sejamos idiotas! Não é para os mortos e nem para os mendigos que os acordeões tocam!!!
E como se não tivesse ficado satisfeito, quando percebeu que eu me retirava, gritou lá do meio dos gordinhos que ainda banqueteavam: E como dizia Nietzsche“Du fond de votre automne, a la fin du siècle dernier, je vous prédis un hiver et une pauvreté glacials…

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EM TEMPO: Acabo de receber a noticia brochante de que daqui a alguns minutos, a população de Brumadinho (aquele vilarejo que há menos de uma semana foi reduzido a uma montanha de dejetos e de lama e que teve 400 pessoas mortas no estouro de uma barragem), irá 'lançar dos céus' sobre aquele barreiro, muitos e muitos cestos de pétalas de rosas. 
Fico momentaneamente abismado!
Não é uma coisa incrível? 
O que pensa essa gente? 
É evidente que esse sentimentalismo animista representa o recuo na luta por seus direitos, o fatalismo da submissão, o sintoma de uma psicopatologia esotérica, de uma frouxidão crônica e, por fim, da rendição e da capitulação... Se as velas, os Mantras e as pétalas de rosas servissem ou resolvessem alguma coisa, a América Latina (esse pedaço do mundo infestado de alienados) já seria um paraíso...
E é evidente que os parentes dos mortos elaborariam melhor seu luto e suas perdas e que os próprios mortos, acreditem, se sentiriam melhor representados se, ao invés de rosas (possivelmente até compradas na floricultura da empresa que não soube evitar a tragédia) ouvissem meia hora de gritos e de furia misturados a rajadas de metralhadoras, de espingardas, de garruchas e de pistolas, mesmo que fossem para o alto...
Uffa! Não tem solução!!!